Le système de combat du Kyokushin est basé sur les styles plus traditionnels de karaté, notamment le Shōtōkan et le Gōjū-ryū. Il se démarque par une recherche d'efficacité au combat alliant des coups directs et lourds. La devise 'Ichigeki' du Kyokushin signifie « Un coup, une victoire ».
Les combats se mènent souvent à distance très serrée, les coups principaux sont portés à répétition en direction des jambes de l'adversaire et visent à détruire sa capacité de tenir le combat. En compétition, les techniques de poing et de main sont interdites au niveau du visage.
L'absence de gants ou de protection et la sévérité des combats fait des pratiquants de ce style des karatékas endurcis, capables d'assumer une grande charge physique et spirituelle dans tous les sens du terme.
Certaines techniques du Kyokushin ne sont guère utilisées dans d'autres arts martiaux japonais, même si elles existent dans les katas de la plupart des styles de karaté : hiza geri (coup de genou), mae oroshi kagato geri (coup de hache), gedan mawashi geri (coup de pied rotatif bas), shutô mawashi uke (dont la forme est différente en Shotokan). Certains pratiquants de Kyokushin, comme Andy Hug, Francisco Filho ou Glaube Feitosa sont apparus dans des combats de K-1. Il y a des coups autorisés en Kyokushinkai qui ne sont pas autorisés en Shotokan ou en Wado ryu comme Hiza geri (coup de genou) ou Do Kaiten Mawashi tobi geri (coup de pied retourné sauté sur un axe de frappe vertical).
Petite particularité : Le karaté Kyokushin possède son propre système de ceintures de couleur, comparable mais non exactement similaire aux autres écoles de karaté. Dans le schéma adopté au Japon, elles se présentent dans l'ordre suivant : blanche, orange, bleue, jaune, verte, marron et noire.